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Women Being Sent to the Gallows in Alarming Numbers in Iran

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Many Were Child Brides Hanged for Murder of Abusive Husbands From Whom There Was No Protection  December 18, 2024 — Amidst a huge surge in executions in the Islamic Republic— 862 so far in 2024, the highest per capita execution rate globally—the Iranian authorities are now increasingly including women in those it sends to the gallows. Since the start of 2024, Iran has executed at least 29 women. More executions of women may have taken place that are unknown.

21 janvier 1793 : Louis XVI meurt guillotiné

Antoine-François Callet, Portrait de Louis XVI, 1786.
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Le terrible dĂ©cret qui, pour la seconde fois en moins de deux siècles, allait faire tomber sur l’Ă©chafaud une tĂªte couronnĂ©e, et affliger la France d’un attentat semblable Ă  celui qui avait effrayĂ© l’Angleterre, Ă©tait prononcĂ©. Les sollicitations Ă©loquentes des trois dĂ©fenseurs du roi Louis XVI, condamnĂ© Ă  mort, avaient en vain invoquĂ© pour l’auguste proscrit le jugement suprĂªme de la nation.

Ce recours Ă  la puissance populaire n’avait pas eu un sort plus heureux que la proposition des Girondins.

L’appel au peuple avait Ă©tĂ© dĂ©finitivement rejetĂ©. La souverainetĂ© que lui attribuaient ses mandataires n’Ă©tait plus pour eux qu’un vain mot.

Ainsi, par un effrayant abus de pouvoir, ils s’Ă©rigeaient Ă  la fois en souverains, en lĂ©gislateurs et en juges, rĂ©unissant des fonctions dont la confusion a toujours constituĂ© la plus Ă©pouvantable tyrannie.

Pour prĂ©cipiter le supplice, ils osent invoquer l’humanitĂ©, comme si la promptitude du meurtre en diminuait l’horreur. Cette cruautĂ© hypocrite Ă©choue cependant contre les efforts des dĂ©putĂ©s plus humains qui, le 19 janvier, rĂ©ussissent Ă  faire discuter la question du sursis.

C’est une dernière planche Ă  laquelle s’attachent ceux qui voudraient sauver le Roi. Brissot et l’AmĂ©ricain Thomas Payne veulent inutilement faire prĂ©valoir les conseils d’une politique Ă©clairĂ©e : des rugissements de fureur leur imposent silence. Toutefois, sur 721 votants, 310 n’ont pas craint d’opiner pour le sursis, et le rejet n’est prononcĂ© que de 35 voix.

Ainsi fut irrĂ©vocablement dĂ©cidĂ© le sort de l’infortunĂ© monarque.

Louis XVI, pendant toute la durĂ©e de sa dĂ©tention, n’avait opposĂ© aux outrages dont on l’abreuvait, lui et sa famille, qu’une rĂ©signation et une douceur d’Ă¢me qui ne se dĂ©mentirent jamais. Ses adversaires mĂªme se sentirent souvent attendris malgrĂ© eux. Sa bontĂ© les dĂ©sarma plus d’une fois. « Mes ennemis, disait ce prince Ă  M. de Malesherbes avec une abnĂ©gation qui avait aussi sa noblesse, veulent me donner de la cĂ©lĂ©britĂ© : j’avais besoin de mes malheurs pour valoir quelque chose, et, grĂ¢ce au ciel, on ne m’en laisse pas manquer. »

Il ne se fit pas un moment illusion sur le sort qui l’attendait, et ne s’occupa, pendant son procès, qu’Ă  dĂ©fendre sa mĂ©moire contre d’odieuses calomnies.

Dès le commencement de la rĂ©volution il avait toujours eu sous les yeux l’histoire de Charles 1er. PersuadĂ© que ce prince s’Ă©tait perdu par la rĂ©sistance, il avait espĂ©rĂ© se sauver par sa condescendance ; aussi il ne se permit jamais qu’une lutte passive, et encore seulement lorsqu’il y crut sa conscience intĂ©ressĂ©e. On s’est Ă©tonnĂ© de son respect pour les pouvoirs que la Convention s’Ă©tait arrogĂ©s : on lui a imputĂ© cette rĂ©signation Ă  faiblesse. Il fut dirigĂ© par un sentiment plus honorable et plus dĂ©licat. Louis croyait, et non sans motif, au projet de le faire assassiner dans une Ă©meute populaire, s’il rĂ©cusait l’assemblĂ©e.

Antoine-François Callet - Louis XVI, roi de France et de Navarre.En se laissant juger par elle, il voulut Ă©pargner au peuple l’imputation d’un crime atroce. Ce fut l’explication qu’il donna Ă  M. de Malesherbes. Cet homme vertueux lui ayant annoncĂ© l’intention manifestĂ©e par plusieurs personnes de ne pas le laisser pĂ©rir : « Les connaissez-vous ? lui dit le Roi changeant de couleur. Retournez Ă  l’assemblĂ©e ; tĂ¢chez de les rejoindre, d’en dĂ©couvrir quelques-uns ; dites-leur que je ne leur pardonnerais pas, s’il y avait une seule goutte de sang versĂ© pour moi : j’ai refusĂ© d’en rĂ©pandre, quand peut-Ăªtre il m’eĂ»t conservĂ© le trĂ´ne et la vie... ; je ne m’en repens pas... ; non, monsieur, je ne m’en repens pas».

Sa famille Ă©tait l’unique objet de ses alarmes. Les souffrances actuelles des siens, la pensĂ©e du sort qui les menaçait, pouvaient seules lui arracher quelquefois des gĂ©missements, et altĂ©rer momentanĂ©ment son courage.

Ce fut son ancien ministre qui lui annonça l’arrĂªt fatal. Louis Ă©tait assis dans l’obscuritĂ©, le dos tournĂ© Ă  une lampe placĂ©e sur la cheminĂ©e, les coudes appuyĂ©s sur une petite table, le visage couvert de ses deux mains. Le bruit que fit Malesherbes en entrant tira le roi de sa profonde mĂ©ditation. Il regarda fixement son dĂ©fenseur, et se levant de sa chaise : « M. de Malesherbes, lui dit-il, je suis occupĂ© depuis deux heures Ă  rechercher si, pendant le cours de mon règne, j’ai mĂ©ritĂ© de mes sujets le plus lĂ©ger reprochĂ©. HĂ© bien ! je vous le jure dans toute la vĂ©ritĂ© de mon cÅ“ur, comme un homme qui va paraĂ®tre devant Dieu, j’ai constamment voulu le bonheur du peuple ; je n’ai jamais formĂ© un vÅ“u qui lui fĂ»t contraire. »

Louis XVI reçut son arrĂªt avec fermetĂ© : il consolait ses serviteurs ; il ne craignait pas la mort ; mais il pressentait avec douleur la terrible destinĂ©e de la reine, et le malheur de sa famille : il dĂ©plorait l’avenir prochain qui lui montrait le peuple livrĂ© Ă  l’anarchie, devenant la proie de toutes les factions, les crimes se succĂ©dant, de longues dissensions dĂ©chirant la France.

Malesherbes eut la permission de le revoir. Louis l’embrassa deux fois en lui disant le dernier adieu. Ce vĂ©nĂ©rable citoyen, cet ami constant de son pays et de son prince, cet adversaire courageux du despotisme sous tous les rĂ©gimes, ne devait pas tarder Ă  le suivre sur l’Ă©chafaud, auquel le plus gĂ©nĂ©reux dĂ©vouement n’avait pu arracher le chef d’une antique dynastie.

La Tour du Temple
Le dĂ©cret fut notifiĂ© au Roi, dans les formes, par GarĂ¢t, ministre de la justice, accompagnĂ© de Lebrun, ministre des relations extĂ©rieures, de Grouvelle, secrĂ©taire du Conseil exĂ©cutif, de deux membres du dĂ©partement, et de Chambon, maire de Paris. Santerre le brasseur, qui commandait la garde nationale, l’accusateur public, et le prĂ©sident du tribunal criminel, Ă©taient aussi prĂ©sents. Louis entendit la lecture de son arrĂªt avec calme et dignitĂ©. Il s’avança vers Grouvelle, prit le dĂ©cret, tira son portefeuille et l’y plaça ; puis, prĂ©sentant un papier ouvert Ă  GarĂ¢t, il le pria de le remettre sur-le-champ Ă  l’AssemblĂ©e nationale. GarĂ¢t paraissant hĂ©siter, Louis lui en donna lecture : il demandait un dĂ©lai de trois jours pour se prĂ©parer Ă  paraĂ®tre devant la majestĂ© de Dieu ; Ă  pouvoir communiquer librement avec la personne qu’il indiquerait, et qui devrait Ăªtre mise Ă  l’abri de toute crainte pour l’acte de charitĂ© qu’elle exercerait auprès de lui ; Ă  Ăªtre dĂ©livrĂ© de la surveillance perpĂ©tuelle, Ă©tablie depuis quelques jours par le Conseil de la commune ; enfin, Ă  voir librement et sans tĂ©moins sa famille.

Il recommandait Ă  la bienfaisance de la nation les personnes qui avaient Ă©tĂ© attachĂ©es Ă  son service, insistant sur leur fĂ¢cheuse position. Louis remit au ministre l’adresse de M. Edgeworth de Firmont, respectable ecclĂ©siastique qu’il avait choisi pour appui dans ces derniers moments.

La Convention autorisa ce choix, permit Ă  Louis XVI de voir sans tĂ©moins sa famille, et refusa le sursis : ce prince ne songea plus qu’Ă  se prĂ©parer Ă  la mort. Qui pourrait dĂ©peindre la scène dĂ©chirante de ses adieux Ă  sa famille ? Il est des douleurs dont il ne faut pas rĂ©veiller la mĂ©moire. Louis, après s’Ăªtre entretenu avec son confesseur jusqu’Ă  minuit, se coucha, et dormit jusqu’Ă  cinq heures, moment qu’il avait fixĂ© pour son rĂ©veil : il fit toutes ses dispositions avec beaucoup de sang-froid ; entendit avec le plus grand recueillement la messe que cĂ©lĂ©bra l’abbĂ© de Firmont, et reçut la communion de ses mains.

La nuit règne encore, dit l’un des historiens de cette funeste Ă©poque, et le bruit des tambours, des chevaux, des canons, rĂ©pand dans les rues une terreur profonde.

Tout ce qui n’est pas employĂ© pour le service du jour Ă©vite de se montrer ; les habitants, retirĂ©s chez eux, laissent un grand vide dans les lieux les plus frĂ©quentĂ©s : Paris ressemble pendant plusieurs heures Ă  une vaste solitude.

Louis XVI au pied de l'Ă©chafaudA neuf heures les portes de la chambre du Roi s’ouvrent avec fracas ; Santerre, accompagnĂ© de huit officiers municipaux, entre Ă  la tĂªte de dix gendarmes qu’il range sur deux lignes.

Louis XVI, après quelques minutes d’entretien avec son confesseur, prĂ©senta un Ă©crit (c’Ă©tait son testament) au prĂªtre Jacques Roux, officier municipal, en le priant de le remettre Ă  la reine... Ă  sa femme, dit-il, en se reprenant. « Je n’ai d’autre mission que de vous conduire au supplice, rĂ©pond ce prĂªtre. — C’est juste, rĂ©plique le Roi, et il remet cet Ă©crit Ă  un autre commissaire, qui veut bien s’en charger. Je vous prie, dit-il Ă  ces dĂ©lĂ©guĂ©s municipaux, de recommander Ă  la Commune les personnes qui ont Ă©tĂ© Ă  mon service, et de lui tĂ©moigner mon dĂ©sir que ClĂ©ry, Ă  qui mon fils est accoutumĂ©, reste près de lui. » Puis, se retournant vers le chef de la force armĂ©e : « Marchons, » lui dit-il.

Il descendit de la Tour, traversa Ă  pied la première cour de sa prison, et monta ensuite dans une voiture avec son confesseur : il Ă©tait escortĂ© de plusieurs dĂ©tachements de cavalerie ; on traĂ®nait devant et derrière lui un grand nombre de canons, avec un horrible fracas. Les individus de la classe populaire, attirĂ©s par la curiositĂ© sur les boulevards que suit le cortège, et Ă  l’entrĂ©e des rues aboutissantes, errent isolĂ©s et dans un morne silence. Le Roi Ă©tait sorti  [de la prison de la Tour] du Temple Ă  neuf heures quelques minutes, il arriva sur la place nommĂ©e alors de la RĂ©volution Ă  dix heures dix minutes.

Louis employa tout le temps du trajet Ă  rĂ©citer les prières des agonisants, ou Ă  lire dans un livre de piĂ©tĂ©. Un chapeau rond, qui ombrageait sa figure, ne permit pas d’en observer toujours l’expression ; mais dans les intervalles oĂ¹ l’on put dĂ©mĂªler ses traits, on remarqua Ă  travers sa tristesse un fond de sĂ©rĂ©nitĂ© : son teint n’Ă©tait nullement altĂ©rĂ©.

Parvenu au pied de l’Ă©chafaud, il s’entretint quelques minutes avec l’abbĂ© Edgeworth, quitta ensuite lui-mĂªme sa redingote, dĂ©lia ses cheveux, Ă´ta sa cravate, ouvrit sa chemise pour dĂ©couvrir son col et ses Ă©paules, et se mit Ă  genoux pour recevoir la dernière bĂ©nĂ©diction de son confesseur. AussitĂ´t il se releva, et franchit de pied ferme les degrĂ©s de l’Ă©chafaud. « Fils de saint Louis, montez au ciel, » lui cria, dit-on, cet ecclĂ©siastique.

L'exécution de Louis XVI
L’abbĂ© Edgeworth, Ă  qui l’on rappelait souvent ces paroles, ne les a ni avouĂ©es ni dĂ©menties. Il en avait perdu le souvenir : mais elles entrent trop bien dans l’esprit religieux de l’acte qui s’exĂ©cutait, du confesseur et de la victime, pour que l’histoire ne les consacre pas comme l’inspiration naturelle de ce terrible moment.

Louis, sur l’Ă©chafaud, demanda Ă  parler au peuple. On lui dit qu’il fallait avant tout qu’il eĂ»t les mains liĂ©es et les cheveux coupĂ©s ; d’autres racontent que l’on voulut lui lier les mains par surprise : on redoutait sa force de corps ; car il passait pour l’un des hommes les plus robustes de France. « Les mains liĂ©es, » s’Ă©cria ce prince un peu brusquement : il opposait mĂªme de la rĂ©sistance. « Encore ce sacrifice, lui dit son confesseur ; JĂ©sus s’est laissĂ© lier par ses bourreaux. » Le roi, cĂ©dant aussitĂ´t, dit aux siens : « Faites tout ce qu’il vous plaira. »

Quand ses mains eurent Ă©tĂ© liĂ©es et ses cheveux coupĂ©s, Louis dit : « J’espère qu’Ă  prĂ©sent on me permettra de parler ; » et, s’avançant sur le cĂ´tĂ© gauche de l’Ă©chafaud, il fit signe aux tambours de cesser. Alors, d’une voix forte, il s’Ă©cria : « Français, je meurs innocent ; je pardonne Ă  mes ennemis ; je dĂ©sire que ma mort soit… » Un roulement de tambours, ordonnĂ© par Santerre, commandant de la force armĂ©e, ne permit pas d’en entendre davantage. On ajoute que ce fanatique dit au roi : « Je vous ai amenĂ© ici non pour haranguer, mais pour mourir. » AussitĂ´t les exĂ©cuteurs attachèrent la victime ; sa tĂªte tomba Ă  dix heures vingt minutes : l’un des bourreaux la montra au peuple.

Ainsi pĂ©rit, Ă  l’Ă¢ge de trente-huit ans quatre mois et vingt-huit jours, Louis, seizième du nom, dont les ancĂªtres rĂ©gnaient en France depuis plus de huit cents ans.




Secrets d'Histoire : Louis XVI meurt guillotinĂ©. 



Source : Éphémérides universelles, ou, Tableau religieux, politique, littéraire, scientifique et anecdotique, présentant un extrait des annales de toutes les nations et de tous les siècles, par A. V. Arnault [et autres] mises en ordre et publ. par É. Monnais. Mars 2012. Broché : 412 pages. Editeur : Nabu Press (16 mars 2012). Langue : Français. ISBN-10 : 1278308849. ISBN-13 : 978-1278308845

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but by the punishments that the good have inflicted." -- Oscar Wilde

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