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Unveiling Singapore’s Death Penalty Discourse: A Critical Analysis of Public Opinion and Deterrent Claims

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While Singapore’s Ministry of Home Affairs (MHA) maintains a firm stance on the effectiveness of the death penalty in managing drug trafficking in Singapore, the article presents evidence suggesting that the methodologies and interpretations of these studies might not be as substantial as portrayed.

Omar Raddad : l’ADN retrouvé sur des scellés n’est pas celui du jardinier

Omar Raddad
Omar Raddad
Parce qu'en d'autres temps, sous un autre Président de la République, Omar Raddad, incarnation du coupable idéal, aurait sans doute dû être réhabilité à titre posthume. - DPN

Vingt-cinq ans après, nouveau rebondissement dans l’affaire Omar Raddad. Les empreintes génétiques récemment retrouvées sur trois scellés de l’affaire ne « correspondent» ni avec celles du jardinier ni avec celles des possibles suspects désignés par son avocate, a fait savoir, lundi 10 octobre, le parquet de Nice.

La comparaison de ces traces, retrouvées sur deux portes et un chevron, n’a toutefois pas encore été faite avec le recours du Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), qui permet de déterminer une éventuelle correspondance avec une personne répertoriée dans ce fichier, a précisé le procureur de Nice Jean-Michel Prêtre.

Ces traces n’ont pas encore non plus été comparées avec les ADN d’autres personnes de l’entourage de la victime pour lesquelles l’avocate d’Omar Raddad, Sylvie Noachovitch, avait ultérieurement demandé aussi un recoupement, a ajouté M. Prêtre au cours d’un point presse. « On va aller au bout du possible » dans cette procédure, a-t-il assuré.

« Omar m’a tuer »


S’appuyant sur la loi du 20 juin 2014 visant à assouplir les critères pour obtenir la révision d’un procès, Me Noachovitch avait demandé et obtenu de la part du parquet de Nice que soient ordonnés de nouveaux prélèvements sur deux portes et un chevron qui se trouvaient sur la scène de crime. C’est sur ces deux portes qu’avaient été écrites avec le sang de la victime les inscriptions « Omar m’a tuer » et « Omar m’a t ».

En novembre 2015, quatre empreintes génétiques correspondant à quatre hommes, deux empreintes parfaitement exploitables et deux autres partiellement, avaient été retrouvées sur ces scellés.

Certains de ces ADN se mélangent avec ceux de Ghislaine Marchal, la victime. Cependant, a rappelé lundi le parquet, le fait que de l’ADN ait pu être mélangé à celui de la victime n’indique pas que cela ait été nécessairement concomitant. Il est possible qu’une empreinte, lors d’une manipulation ultérieure, ait pu être ajoutée à celle de Mme Marchal (voir extrait Wikipédia ci-dessous).

Ghislaine Marchal, alors âgée de 65 ans, une riche veuve vivant à Mougins (Alpes-Maritimes), avait été tuée à coups de couteau le 23 juin 1991 dans sa propriété. Son jardinier, M. Raddad, avait été condamné en 1994 à dix-huit ans de réclusion criminelle, avant de bénéficier d’une libération conditionnelle en 1998, à la suite d’une grâce présidentielle partielle de Jacques Chirac.

D’autres traces ADN ne correspondant pas à celles de M. Raddad avaient déjà été retrouvées sur le lieu du crime, mais la justice lui avait refusé en 2002 un nouveau procès.

Source : Le Monde, 10 octobre 2016

En savoir plus :


► L'affaire Omar Raddad est une affaire criminelle très médiatisée portant sur le meurtre de Ghislaine Marchal en 1991 sur les hauteurs de Mougins (Alpes-Maritimes) meurtre dont Omar Raddad, jardinier employé à cette époque par la victime, a été reconnu coupable par la justice, bien qu'il n'ait jamais cessé de clamer son innocence. Défendu par Me Jacques Vergès, Omar Raddad, condamné en 1994 à dix-huit ans de réclusion criminelle, a bénéficié d'une grâce partielle en 1996, accordée par le président Jacques Chirac, mais se bat toujours pour être blanchi et définitivement innocenté. L'inscription en lettres de sang : « Omar m'a tuer » (sic), présente sur la scène du crime, reste l'aspect le plus célèbre de cette affaire des plus marquantes des années 1990 en France. Le 12 septembre 1995, Mohamed Moumen, ancien détenu de la prison de Clairvaux, a révélé dans le journal quotidien marocain L’Opinion qu'un de ses anciens codétenus lui aurait confié être le véritable assassin de Ghislaine Marchal. Le 10 mai 1996, le président Jacques Chirac accorde une grâce partielle à Omar Raddad, réduisant sa peine de quatre ans et huit mois. Le 2 février 2000, six ans exactement après la condamnation d'Omar Raddad, la Commission de révision des condamnations pénales a ordonné de nouvelles investigations et notamment, une nouvelle expertise d'écriture pour savoir si Mme Marchal est l'auteur des inscriptions « Omar m'a tuer ». Deux experts ont été nommés : Anne Bisotti et Françoise Ricci D'Arnoux. De plus, à la demande de la défense, le 14 janvier 2001, la justice a ordonné une nouvelle expertise sur les portes et sur le chevron de bois ayant servi à frapper Ghislaine Marchal. Sur les trois supports ils découvriront des ADN. Le 20 février 2001, après vérification, les experts ont déclaré que les ADN masculins retrouvés sur les portes de la chaufferie et sur le chevron n'étaient pas celui d'Omar Raddad, sans toutefois être en mesure de préciser à qui appartenaient ces empreintes génétiques, ni leur provenance. En revanche, deux ADN masculins ont bien été retrouvés sur les portes et le chevron, mêlés au sang de la victime (rendant impossible l'hypothèse d'ADN d'enquêteurs). Lire la suite sur Wikipédia.

► The Omar Raddad Affair was a highly publicised criminal trial in Mougins, France in 1991. After the murder of Ghislaine Marchal, Marchal's gardener Omar Raddad was arrested. Defended at his trial by Jacques Vergès, Raddad was convicted 1994, and sentenced to 18 years in prison. Raddad always maintained his innocence. Radded received a partial pardon from French President Jacques Chirac in 1996 at the request of Moroccan King Hassan II, which reduced his sentence to 4 years and 8 months, and was released from prison in 1998. The misspelled sentence "Omar m'a tuer" ("Omar killed me), found written in blood at the crime scene, became a widely used phrase in French society during the 1990s. The last word of the sentence is not properly conjugated; it should read: "Omar m'a tuée". Skeptics contended that this is an odd mistake for a native French speaker to make. Read more...

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